Comment expliquer un faux positif sur un test de grossesse ?
D’après une étude publiée en 2004, le risque d’avoir un faux positif avec un test de grossesse issu du commerce est compris entre 1,2 et 5,4%, selon le type de test et la marque utilisée. Largement utilisés pour dépister rapidement un début de grossesse, ces tests restent fiables dans une grande partie des cas, dès lors qu’ils sont utilisés correctement. Alors, quelles sont les causes qui peuvent expliquer un faux positif ?
Principe de fonctionnement du test de grossesse
Les tests dépistant les grossesses recherchent la présence d’une hormone nommée HCG, la gonadotrophine chorionique humaine. Produite par le placenta dans les semaines qui suivent la nidation de l’embryon, cette hormone augmente rapidement au fil des jours et indique une grossesse de façon précoce.
Le taux d’HCG peut être recherché par une prise de sang effectuée en laboratoire et, de façon plus courante, à l’aide d’un test urinaire réalisé à domicile. Dans ce second cas, les faux positifs résultent principalement de causes physiologiques, médicamenteuses ou d’erreurs de manipulation.
Les causes habituelles d’un faux positif
D’abord, il convient de savoir qu’un test de grossesse trop sensible à l’hormone HCG peut indiquer une grossesse alors que la femme n’est pas enceinte, tel que l’atteste l’étude menée par Cole en 2011. En effet, le corps secrète toujours d’infimes quantités d’HCG, même en l’absence de grossesse.
L’immersion prolongée de la bandelette dans l’urine est aussi susceptible de provoquer un faux positif, comme l’a montré Barnhart dans son étude de 2005. Pour éviter ce phénomène, il convient de respecter les consignes d’utilisation indiquées sur la notice par le fabricant.
Deux causes physiologiques sont responsables d’une partie des faux positifs. Lors d’une fausse couche précoce, l’hormone HCG continue à être détectable dans les urines quelques temps après la perte de l’embryon. Le test est alors positif, alors que la grossesse s’est déjà interrompue. La grossesse môlaire est la deuxième cause physiologique qui explique un faux positif. Dans ce cas, il n’y a pas d’embryon mais des tissus anormaux se développent dans l’utérus et entrainent la production d’HCG.
Finalement, les traitements contre la stérilité contiennent parfois de l’HCG, ce qui peut contribuer à fausser un test de grossesse urinaire.
Comment éviter un faux positif sur un test de grossesse ?
Pour obtenir un résultat fiable, optez d’abord pour un test de grossesse avec une sensibilité normale, d’une marque reconnue et validée par les normes européennes. Respectez bien les instructions dans l’ordre afin d’éviter toute erreur de manipulation. Enfin, choisissez le bon moment pour faire votre test de grossesse. La période la plus indiquée est d’une semaine après la date de retour supposé des règles. L’HCG est alors suffisamment élevée pour être détectée par un test urinaire classique, qui sera confirmé par un test sanguin.
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Les causes habituelles d’un faux positif
D’abord, il convient de savoir qu’un test de grossesse trop sensible à l’hormone HCG peut indiquer une grossesse alors que la femme n’est pas enceinte, tel que l’atteste l’étude menée par Cole en 2011. En effet, le corps secrète toujours d’infimes quantités d’HCG, même en l’absence de grossesse.
L’immersion prolongée de la bandelette dans l’urine est aussi susceptible de provoquer un faux positif, comme l’a montré Barnhart dans son étude de 2005. Pour éviter ce phénomène, il convient de respecter les consignes d’utilisation indiquées sur la notice par le fabricant.
Deux causes physiologiques sont responsables d’une partie des faux positifs. Lors d’une fausse couche précoce, l’hormone HCG continue à être détectable dans les urines quelques temps après la perte de l’embryon. Le test est alors positif, alors que la grossesse s’est déjà interrompue. La grossesse môlaire est la deuxième cause physiologique qui explique un faux positif. Dans ce cas, il n’y a pas d’embryon mais des tissus anormaux se développent dans l’utérus et entrainent la production d’HCG.
Finalement, les traitements contre la stérilité contiennent parfois de l’HCG, ce qui peut contribuer à fausser un test de grossesse urinaire.
Comment éviter un faux positif sur un test de grossesse ?
Pour obtenir un résultat fiable, optez d’abord pour un test de grossesse avec une sensibilité normale, d’une marque reconnue et validée par les normes européennes. Respectez bien les instructions dans l’ordre afin d’éviter toute erreur de manipulation. Enfin, choisissez le bon moment pour faire votre test de grossesse. La période la plus indiquée est d’une semaine après la date de retour supposé des règles. L’HCG est alors suffisamment élevée pour être détectée par un test urinaire classique, qui sera confirmé par un test sanguin.
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