Comment la dépression influence-t-elle la sexualité ?
La cinquième version du DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) identifie comme dépression tout tableau associant plusieurs symptômes pendant au moins deux semaines, parmi lesquels l’humeur dépressive et/ou la perte de plaisir et d’intérêt. Si la sexualité n’est pas directement abordée dans le manuel, elle reste quasiment toujours impactée par la dépression et son évolution, soit directement, soit indirectement par le biais des traitements.
Libido et dépression : un lien physiologique clair
D’après une étude publiée dans le Journal of Clinical Psychiatry en 2002, jusqu’à 70% des personnes qui souffrent de dépression majeure font également état d’une baisse de libido. La dépression est associée à une diminution des niveaux de dopamine et de sérotonine, des neurotransmetteurs impliqués dans la gestion de l’humeur. Quand on sait que ces composés influencent le désir sexuel, on comprend que le rapport entre la dépression et la baisse de libido est étroit d’un point de vue physiologique.
L’anhédonie sexuelle, c’est-à-dire la difficulté à ressentir du plaisir ou de la satisfaction lors des rapports, est aussi liée à la perturbation hormonale que la dépression induit au niveau de la testostérone et des œstrogènes. En outre, les changements de régulation de la récompense et du plaisir en phase dépressive favorisent l’insatisfaction sexuelle. D’après une étude menée par la Harvard Medical School en 2012, les personnes dépressives ont deux fois plus de risques de développer une anhédonie sexuelle.
Les conséquences physiques de la dépression sur la fonction sexuelle
Au-delà d’une modification du désir, la dépression induit aussi un changement dans la qualité de fonctionnement des organes sexuels. Les hommes souffrent alors de dysfonction érectile, d’éjaculation précoce ou retardée, tandis que les femmes connaissent une baisse de lubrification vaginale et une augmentation de la douleur lors des rapports, nommée dyspareunie.
Lorsque la dépression s’accompagne d’une perte importante de poids ou, au contraire, d’une prise rapide de poids, elle modifie considérablement l’équilibre hormonal et la conscience que la personne a de son corps. Celle-ci peut se sentir moins désirable, étrangère à ses sensations ou à son propre corps.
Les traitements anti-dépresseurs et leur impact sur la sexualité
Il ne faut pas oublier de mentionner que les médicaments utilisés pour traiter la dépression présentent un impact considérable sur la libido et la fonction sexuelle. Ainsi, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine peuvent faire baisser la libido, provoquer des difficultés d’érection, des problèmes pour connaitre un orgasme ou une baisse générale du plaisir sexuel. Le rapport bénéfice/risque du médicament doit alors être évalué par le patient et le médecin afin d’établir l’intérêt ou non de poursuivre le traitement.
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Libido et dépression : un lien physiologique clair
D’après une étude publiée dans le Journal of Clinical Psychiatry en 2002, jusqu’à 70% des personnes qui souffrent de dépression majeure font également état d’une baisse de libido. La dépression est associée à une diminution des niveaux de dopamine et de sérotonine, des neurotransmetteurs impliqués dans la gestion de l’humeur. Quand on sait que ces composés influencent le désir sexuel, on comprend que le rapport entre la dépression et la baisse de libido est étroit d’un point de vue physiologique.
L’anhédonie sexuelle, c’est-à-dire la difficulté à ressentir du plaisir ou de la satisfaction lors des rapports, est aussi liée à la perturbation hormonale que la dépression induit au niveau de la testostérone et des œstrogènes. En outre, les changements de régulation de la récompense et du plaisir en phase dépressive favorisent l’insatisfaction sexuelle. D’après une étude menée par la Harvard Medical School en 2012, les personnes dépressives ont deux fois plus de risques de développer une anhédonie sexuelle.
Les conséquences physiques de la dépression sur la fonction sexuelle
Au-delà d’une modification du désir, la dépression induit aussi un changement dans la qualité de fonctionnement des organes sexuels. Les hommes souffrent alors de dysfonction érectile, d’éjaculation précoce ou retardée, tandis que les femmes connaissent une baisse de lubrification vaginale et une augmentation de la douleur lors des rapports, nommée dyspareunie.
Lorsque la dépression s’accompagne d’une perte importante de poids ou, au contraire, d’une prise rapide de poids, elle modifie considérablement l’équilibre hormonal et la conscience que la personne a de son corps. Celle-ci peut se sentir moins désirable, étrangère à ses sensations ou à son propre corps.
Les traitements anti-dépresseurs et leur impact sur la sexualité
Il ne faut pas oublier de mentionner que les médicaments utilisés pour traiter la dépression présentent un impact considérable sur la libido et la fonction sexuelle. Ainsi, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine peuvent faire baisser la libido, provoquer des difficultés d’érection, des problèmes pour connaitre un orgasme ou une baisse générale du plaisir sexuel. Le rapport bénéfice/risque du médicament doit alors être évalué par le patient et le médecin afin d’établir l’intérêt ou non de poursuivre le traitement.
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