Faut-il se raser avant une opération chirurgicale ?
En 2016, l’OMS publiait un ensemble de recommandations à destination des patients et des chirurgiens, dans le but de limiter les risques d’infection post-opératoire. Parmi ces mesures, l’organisation indique que le rasage n’est plus recommandé, et que le rasoir devrait être évité dans la mesure du possible car son utilisation engendre de potentielles microcoupures, portes d’entrée idéales pour les bactéries et les virus.
Qu’en est-il de la réalité du terrain ? Voyons d’abord ensemble les raisons qui expliquent pourquoi le rasage a longtemps été pratiqué en systématique avant une opération. Nous découvrirons ensuite les risques de cette pratique, et les alternatives utilisées par les médecins.
Le rasage préopératoire, une pratique qui présente des bénéfices
Avant une opération, le patient doit suivre un certain nombre de consignes assez strictes afin de limiter les risques d’infection. Il est par exemple tenu de pratiquer une douche à l’aide d’un savon spécifique antimicrobien. Pendant longtemps, le rasage de la zone concernée par l’intervention était également préconisé avant de se rendre à l’hôpital ou avant le jour de l’opération. Les poils peuvent en effet abriter différents micro-organismes, et le fait de les enlever diminue les sources potentielles d’infection.
D’autre part, l’application des solutions antiseptiques s’avère plus facile et plus efficace sur une peau rasée, ce qui contribue à limiter le risque de contamination de la plaie pendant et après l’opération.
Le rasage est également pratiqué lorsque le chirurgien a besoin de réaliser une incision précise. Les poils peuvent bloquer la vue ou empêcher le médecin de pratiquer les gestes nécessaires avec autant de minutie que souhaité. Il semble évident que si le chirurgien dispose d’un maximum de visibilité sur la zone d’opération, les risques de complications s’en trouvent réduits et les chances de rétablissement augmentent...
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Avant une opération, le patient doit suivre un certain nombre de consignes assez strictes afin de limiter les risques d’infection. Il est par exemple tenu de pratiquer une douche à l’aide d’un savon spécifique antimicrobien. Pendant longtemps, le rasage de la zone concernée par l’intervention était également préconisé avant de se rendre à l’hôpital ou avant le jour de l’opération. Les poils peuvent en effet abriter différents micro-organismes, et le fait de les enlever diminue les sources potentielles d’infection.
D’autre part, l’application des solutions antiseptiques s’avère plus facile et plus efficace sur une peau rasée, ce qui contribue à limiter le risque de contamination de la plaie pendant et après l’opération.
Le rasage est également pratiqué lorsque le chirurgien a besoin de réaliser une incision précise. Les poils peuvent bloquer la vue ou empêcher le médecin de pratiquer les gestes nécessaires avec autant de minutie que souhaité. Il semble évident que si le chirurgien dispose d’un maximum de visibilité sur la zone d’opération, les risques de complications s’en trouvent réduits et les chances de rétablissement augmentent...
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