Le jeûne intermittent est-il dangereux pour la santé ?
Vendu par les magazines de santé féminins et par certains coachs sportifs comme le nouveau régime miracle, le jeûne intermittent consiste en l\'alternance de périodes d\'alimentation et de périodes de jeûne. Sous sa forme la plus commune, il préconise de sauter un repas dans la journée afin de conserver une fenêtre alimentaire de seulement 8 heures, par exemple de midi à 20 heures ou de 8 heures à 16 heures.
Les atouts santé avancés par les adeptes du jeûne intermittent sont les suivants : meilleure régulation de l\'insuline et de la glycémie, diminution du stockage des graisses, contrôle augmenté sur les prises alimentaires, stimulation de l\'autophagie qui nettoie l\'organisme, prévention du surpoids et meilleure récupération physique.
Cependant, le jeûne intermittent n\'est pas sans danger. Comme toute restriction alimentaire, il implique des effets négatifs sur l\'organisme.
La pratique du jeûne intermittent dans l\'Histoire humaine
Le principe du jeûne intermittent n\'est pas nouveau. Ce mode d\'alimentation est d\'ailleurs préconisé dans la plupart des religions, que ce soit sous la forme d\'un Carême, d\'un Ramadan ou d\'un jeûne bouddhiste. Ces pratiques restent limitées dans le temps pour la plupart, et ne dépassent pas quelques semaines d\'application.
Une étude conduite en 2012 sur des pratiquants du Ramadan atteste de la baisse de l\'inflammation générale du corps grâce au jeûne. Une deuxième étude conduite en 2013 montre une perte de poids significative des personnes ayant suivi cette forme de jeûne intermittent.
L\'un des risques du jeûne intermittent : la perte de masse maigre
Headland et Clifton publient en 2016 une étude portant sur les jeûnes intermittents de plus de 6 mois. Les résultats montrent une diminution nette de la masse grasse et de la masse maigre des individus. Si le fait de perdre du muscle est normal en cas de restriction calorique, ce point peut poser problème chez une personne de faible poids initial. En effet, en cas de reprise de poids après le jeûne, c\'est la masse grasse qui va principalement augmenter, occasionnant des risques majorés pour la santé.
De manière générale, le jeûne intermittent enjoint à consommer moins de calories. Le corps doit donc utiliser ses propres réserves pour compenser la baisse d\'apports externes. Outre les graisses, les muscles offrent également de l\'énergie à l\'organisme lorsqu\'il en manque. Si le régime alimentaire pendant le jeûne ne contient pas assez de protéines, l\'individu verra son rapport masse grasse/masse maigre augmenter, avec tous les risques associés : maladies cardiovasculaires, hypercholestérolémie, fractures, etc.
La fatigue, un effet du jeûne intermittent à considérer
Qui dit restriction alimentaire dit bien souvent fatigue. Si le jeûne intermittent peut produire un effet inverse par moments, car il soulage le corps du processus continu de digestion, énergivore, il va sur le long terme occasionner davantage de fatigue.
Des troubles alimentaires consécutifs au jeûne intermittent ?
Le jeûne intermittent ne va pas forcément induire de troubles du comportement alimentaire, mais il est susceptible d\'empirer ceux déjà existants. Il n\'est donc pas du tout recommandé en cas de boulimie, d\'anorexie, d\'hyperphagie ou d\'orthorexie.
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Les atouts santé avancés par les adeptes du jeûne intermittent sont les suivants : meilleure régulation de l\'insuline et de la glycémie, diminution du stockage des graisses, contrôle augmenté sur les prises alimentaires, stimulation de l\'autophagie qui nettoie l\'organisme, prévention du surpoids et meilleure récupération physique.
Cependant, le jeûne intermittent n\'est pas sans danger. Comme toute restriction alimentaire, il implique des effets négatifs sur l\'organisme.
La pratique du jeûne intermittent dans l\'Histoire humaine
Le principe du jeûne intermittent n\'est pas nouveau. Ce mode d\'alimentation est d\'ailleurs préconisé dans la plupart des religions, que ce soit sous la forme d\'un Carême, d\'un Ramadan ou d\'un jeûne bouddhiste. Ces pratiques restent limitées dans le temps pour la plupart, et ne dépassent pas quelques semaines d\'application.
Une étude conduite en 2012 sur des pratiquants du Ramadan atteste de la baisse de l\'inflammation générale du corps grâce au jeûne. Une deuxième étude conduite en 2013 montre une perte de poids significative des personnes ayant suivi cette forme de jeûne intermittent.
L\'un des risques du jeûne intermittent : la perte de masse maigre
Headland et Clifton publient en 2016 une étude portant sur les jeûnes intermittents de plus de 6 mois. Les résultats montrent une diminution nette de la masse grasse et de la masse maigre des individus. Si le fait de perdre du muscle est normal en cas de restriction calorique, ce point peut poser problème chez une personne de faible poids initial. En effet, en cas de reprise de poids après le jeûne, c\'est la masse grasse qui va principalement augmenter, occasionnant des risques majorés pour la santé.
De manière générale, le jeûne intermittent enjoint à consommer moins de calories. Le corps doit donc utiliser ses propres réserves pour compenser la baisse d\'apports externes. Outre les graisses, les muscles offrent également de l\'énergie à l\'organisme lorsqu\'il en manque. Si le régime alimentaire pendant le jeûne ne contient pas assez de protéines, l\'individu verra son rapport masse grasse/masse maigre augmenter, avec tous les risques associés : maladies cardiovasculaires, hypercholestérolémie, fractures, etc.
La fatigue, un effet du jeûne intermittent à considérer
Qui dit restriction alimentaire dit bien souvent fatigue. Si le jeûne intermittent peut produire un effet inverse par moments, car il soulage le corps du processus continu de digestion, énergivore, il va sur le long terme occasionner davantage de fatigue.
Des troubles alimentaires consécutifs au jeûne intermittent ?
Le jeûne intermittent ne va pas forcément induire de troubles du comportement alimentaire, mais il est susceptible d\'empirer ceux déjà existants. Il n\'est donc pas du tout recommandé en cas de boulimie, d\'anorexie, d\'hyperphagie ou d\'orthorexie.
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