L'examen vaginal gynécologique est-il toujours indiqué ?
Chez le gynécologue, l\'examen vaginal est monnaie courante. Il est fréquent qu\'à peine arrivée dans le cabinet du spécialiste, la patiente se voit invitée à se déshabiller entièrement et à se positionner sur le siège d\'examen, parfois même avant d\'avoir exposé le motif de sa visite. Cet examen intime présenté comme anodin et obligatoire fait partie du quotidien des gynécologues. Et pourtant, d\'après une étude menée par l\'association Osez le féminisme en 2008, plus de 80% des femmes ayant consulté un gynécologue ont ressenti un jour une gêne liée à un examen médical.
En-dehors des cas avérés de viol pratiqués par des médecins sur les patientes, comment mieux encadrer la pratique des examens vaginaux pour qu\'ils soient bien vécus par les femmes ? La réponse passe d\'abord par la diminution de ces actes dès que la situation ne les exige pas.
En quoi consiste un examen vaginal gynécologique ?
L\'examen pelvien tel que décrit par le Manuel Merck de diagnostic et thérapeutique, le très populaire MSD, consiste en un examen des organes reproducteurs externes et internes, et éventuellement du rectum. Le gynécologue commence par regarder les parties externes de l\'appareil génital féminin, puis il introduit un spéculum dans le vagin afin d\'examiner le vagin et l\'utérus. Il poursuit l\'examen en plaçant ses doigts à la place de l\'outil afin de palper les parois vaginales et les ovaires.
Malgré l\'aspect désagréable de ces différentes pressions, la patiente ne doit pas éprouver de douleur. Il est également obligatoire de recueillir son consentement, par voie orale ou écrite.
Ce qui pose problème : le non-consentement et l\'inutilité de l\'acte
Pris dans leur cortège de patientes, les gynécologues oublient parfois d\'informer la patiente de son droit de refuser l\'examen. Ces dernières, pour peu qu\'elles soient mal informées ou jeunes, n\'osent pas exprimer leur ressenti et subissent des actes menés de façon mécanique, voire douloureuse.
Ce qui révolte également les associations défendant les droits des femmes, c\'est la régularité avec laquelle l\'examen vaginal est fait, alors qu\'il n\'y a pas toujours d\'indication médicale à le réaliser. Les gynécologues peuvent trouver cela plus pratique, moins contraignant que de devoir questionner leur patiente sur les gênes et particularités qu\'elle ressent au quotidien.
Quand l\'examen vaginal est-il obligatoire ?
La patiente est toujours en droit de refuser l\'examen vaginal. Toutefois, cet examen reste fortement conseillé dans certains cas, car il permet de détecter précocement des débuts d\'endométriose ou des kystes. Il est prévu de réaliser un toucher vaginal en cas de règles douloureuses, de saignements anormaux ou dans le cadre d\'un dépistage du cancer du col de l\'utérus. Pour la prescription d\'une contraception ou lors d\'une première consultation gynécologique, si aucun symptôme particulier n\'est rapporté, l\'examen vaginal est jugé inutile.
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En quoi consiste un examen vaginal gynécologique ?
L\'examen pelvien tel que décrit par le Manuel Merck de diagnostic et thérapeutique, le très populaire MSD, consiste en un examen des organes reproducteurs externes et internes, et éventuellement du rectum. Le gynécologue commence par regarder les parties externes de l\'appareil génital féminin, puis il introduit un spéculum dans le vagin afin d\'examiner le vagin et l\'utérus. Il poursuit l\'examen en plaçant ses doigts à la place de l\'outil afin de palper les parois vaginales et les ovaires.
Malgré l\'aspect désagréable de ces différentes pressions, la patiente ne doit pas éprouver de douleur. Il est également obligatoire de recueillir son consentement, par voie orale ou écrite.
Ce qui pose problème : le non-consentement et l\'inutilité de l\'acte
Pris dans leur cortège de patientes, les gynécologues oublient parfois d\'informer la patiente de son droit de refuser l\'examen. Ces dernières, pour peu qu\'elles soient mal informées ou jeunes, n\'osent pas exprimer leur ressenti et subissent des actes menés de façon mécanique, voire douloureuse.
Ce qui révolte également les associations défendant les droits des femmes, c\'est la régularité avec laquelle l\'examen vaginal est fait, alors qu\'il n\'y a pas toujours d\'indication médicale à le réaliser. Les gynécologues peuvent trouver cela plus pratique, moins contraignant que de devoir questionner leur patiente sur les gênes et particularités qu\'elle ressent au quotidien.
Quand l\'examen vaginal est-il obligatoire ?
La patiente est toujours en droit de refuser l\'examen vaginal. Toutefois, cet examen reste fortement conseillé dans certains cas, car il permet de détecter précocement des débuts d\'endométriose ou des kystes. Il est prévu de réaliser un toucher vaginal en cas de règles douloureuses, de saignements anormaux ou dans le cadre d\'un dépistage du cancer du col de l\'utérus. Pour la prescription d\'une contraception ou lors d\'une première consultation gynécologique, si aucun symptôme particulier n\'est rapporté, l\'examen vaginal est jugé inutile.
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