Pourquoi certaines victimes de viol se retrouvent en état de sidération ?
L’organisme réagit parfois d’une façon particulière aux menaces extrêmes. Dans le cadre d’un viol, pourquoi certaines victimes se retrouvent-elles incapables de bouger ou de parler ? L’état de sidération résulte d’une incapacité du corps et du mental à trouver une solution satisfaisante à la situation qui se présente.
La sidération, une paralysie consécutive d’une menace sévère
L’état de sidération se caractérise par une forme de paralysie temporaire qui concerne aussi bien le corps que l’esprit. La personne touchée éprouve alors des difficultés importantes à parler, à réfléchir clairement, à bouger ou à se déplacer.
Dans le cadre d’un viol, la victime se retrouve face à une menace extrême contre son intégrité physique et psychique. Lorsque le cerveau perçoit la menace, le système nerveux autonome est stimulé. Celui-ci contrôle toutes les fonctions corporelles involontaires, et son activation libère des hormones de stress telles que l’adrénaline, qui favorise le déploiement des muscles pour se battre ou pour fuir. Mais, lorsque ni la fuite ni le combat ne sont envisageables, le corps tout entier est court-circuité : la victime se retrouve en état de sidération, paralysée et quasiment incapable de la moindre action physique ou mentale.
Un mécanisme de défense adaptatif
La victime de viol qui se retrouve en état de sidération se sent parfois coupable de ne pas avoir pu se défendre. Pourtant, la sidération est un mécanisme de défense adaptatif qui s’est développé parce qu’il présente certains intérêts face à une menace d’une telle ampleur. L’état sidéré va par exemple minimiser les mouvements qui pourraient provoquer une agression supplémentaire ou attirer davantage l’attention de l’attaquant.
La sidération, quand elle s’accompagne de dissociation, protège aussi la victime des dommages psychologiques. La personne se sent détachée de son corps et de la réalité, ce qui lui permet d’établir une barrière émotionnelle entre elle et l’évènement vécu.
Enfin, montrer des signes d’impuissance ou de soumission à l’agresseur par la sidération pourrait aider à désamorcer la situation, ou à amoindrir sa sévérité.
Des conséquences néfastes pour la victime
Malgré les mécanismes protecteurs évoqués, l’état de sidération produit aussi des conséquences négatives chez la victime de viol. Outre la honte et la culpabilité de ne pas avoir résisté à son agresseur, cette dernière peut développer des troubles de stress post-traumatique, une dépression, de l’anxiété et nombre d’autres problématiques qu’il convient de prendre sérieusement en compte.
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La sidération, une paralysie consécutive d’une menace sévère
L’état de sidération se caractérise par une forme de paralysie temporaire qui concerne aussi bien le corps que l’esprit. La personne touchée éprouve alors des difficultés importantes à parler, à réfléchir clairement, à bouger ou à se déplacer.
Dans le cadre d’un viol, la victime se retrouve face à une menace extrême contre son intégrité physique et psychique. Lorsque le cerveau perçoit la menace, le système nerveux autonome est stimulé. Celui-ci contrôle toutes les fonctions corporelles involontaires, et son activation libère des hormones de stress telles que l’adrénaline, qui favorise le déploiement des muscles pour se battre ou pour fuir. Mais, lorsque ni la fuite ni le combat ne sont envisageables, le corps tout entier est court-circuité : la victime se retrouve en état de sidération, paralysée et quasiment incapable de la moindre action physique ou mentale.
Un mécanisme de défense adaptatif
La victime de viol qui se retrouve en état de sidération se sent parfois coupable de ne pas avoir pu se défendre. Pourtant, la sidération est un mécanisme de défense adaptatif qui s’est développé parce qu’il présente certains intérêts face à une menace d’une telle ampleur. L’état sidéré va par exemple minimiser les mouvements qui pourraient provoquer une agression supplémentaire ou attirer davantage l’attention de l’attaquant.
La sidération, quand elle s’accompagne de dissociation, protège aussi la victime des dommages psychologiques. La personne se sent détachée de son corps et de la réalité, ce qui lui permet d’établir une barrière émotionnelle entre elle et l’évènement vécu.
Enfin, montrer des signes d’impuissance ou de soumission à l’agresseur par la sidération pourrait aider à désamorcer la situation, ou à amoindrir sa sévérité.
Des conséquences néfastes pour la victime
Malgré les mécanismes protecteurs évoqués, l’état de sidération produit aussi des conséquences négatives chez la victime de viol. Outre la honte et la culpabilité de ne pas avoir résisté à son agresseur, cette dernière peut développer des troubles de stress post-traumatique, une dépression, de l’anxiété et nombre d’autres problématiques qu’il convient de prendre sérieusement en compte.
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