Pourquoi les commérages sont-ils jugés bons pour la santé ?
Les commérages ont plutôt mauvaise presse. On les associe volontiers à la médisance, à la jalousie et à l’ennui. Pourtant, le fait de partager des faits ou des idées avec d’autres personnes participe à maintenir et former des liens sociaux. Ce n’est pas tout : les personnes qui pratiquent le commérage bénéficient également d’autres avantages pour leur santé physique et mentale. Il s’agit simplement de bien faire attention à ne pas tomber dans des pratiques délétères telles que le harcèlement ou la diffamation.
Les commérages présentent des bénéfices sur les rapports sociaux
Qu’est-ce qui est plus efficace pour rapprocher deux collègues que de partager quelques indiscrétions sur leur employeur ou leurs clients ? Comment créer un lien avec ses nouveaux voisins plus facilement qu’en leur parlant du secret de l’ancien propriétaire ou des pratiques étranges du facteur ? Depuis la nuit de temps, les hommes et les femmes échangent au sujet de leur perception du monde. C’est ce qui permet de confronter son point de vue aux autres, de se sentir moins seul et de partager une connivence avec l’interlocuteur.
Peu importe finalement la teneur des propos, et moins encore que les deux commères soient d’accord ou non. Ce qui compte, c’est la proximité que cet échange induit, très favorable à la création d’une relation de confiance -puisque l’autre a osé exprimer son avis ou partager des informations indiscrètes. Une étude menée à Berkeley relate que les commérages aident à renforcer la cohésion de groupe et la coopération entre individus.
Les ragots servent aussi à favoriser la résilience émotionnelle. En faisant part de son expérience et de son ressenti, la personne qui participe aux commérages se soulage des traumatismes ou des inconforts vécus. Par exemple, aller raconter à sa voisine que le voisin vous fait de l’œil pourrait vous aider à mieux réagir face à cette situation désagréable.
Les commérages aident aussi à réguler le stress et l’anxiété
Vous vous inquiétez de cet homme qui traine devant votre immeuble et semble avoir de mauvaises intentions ? Le fait de partager ce doute avec quelqu’un vous permettra probablement d’apaiser vos angoisses et de vous sentir plus fort, plus soutenu lorsque vous croiserez l’individu.
Moins de stress, moins d’anxiété sont bénéfiques à la santé physique et mentale. Le stress est en effet connu pour augmenter le risque d’inflammation de l’organisme, et le risque de développer des maladies comme le cancer ou les troubles cardiovasculaires. En verbalisant des angoisses, des insécurités, des questionnements, les personnes adeptes des ragots évitent de ruminer ces pensées seules. En les évacuant, elles les éliminent aussi de leur tête et de leur corps.
Les limites à poser pour que le commérage reste bon pour la santé
Les ragots devraient toujours rester un moyen de se vider la tête ou de se rapprocher d’une personne, et ne pas dépasser ce cadre. Il est tout à fait possible de partager des observations sans foncer tête baissée dans les préjugés et le ressentiment. Les commérages peuvent prendre la forme de fantasmes, d’histoires que l’on construit à deux pour le plaisir, mais ils ne doivent pas devenir négatifs au risque de se transformer en harcèlement ou en diffamation.
En restant bienveillant, en adoptant le ton de l’humour ou du second degré, partager un ragot avec son voisin ou sa collègue permet de dénouer les tensions et d’améliorer la relation, sans que personne ne souffre de ces commérages.
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Les commérages présentent des bénéfices sur les rapports sociaux
Qu’est-ce qui est plus efficace pour rapprocher deux collègues que de partager quelques indiscrétions sur leur employeur ou leurs clients ? Comment créer un lien avec ses nouveaux voisins plus facilement qu’en leur parlant du secret de l’ancien propriétaire ou des pratiques étranges du facteur ? Depuis la nuit de temps, les hommes et les femmes échangent au sujet de leur perception du monde. C’est ce qui permet de confronter son point de vue aux autres, de se sentir moins seul et de partager une connivence avec l’interlocuteur.
Peu importe finalement la teneur des propos, et moins encore que les deux commères soient d’accord ou non. Ce qui compte, c’est la proximité que cet échange induit, très favorable à la création d’une relation de confiance -puisque l’autre a osé exprimer son avis ou partager des informations indiscrètes. Une étude menée à Berkeley relate que les commérages aident à renforcer la cohésion de groupe et la coopération entre individus.
Les ragots servent aussi à favoriser la résilience émotionnelle. En faisant part de son expérience et de son ressenti, la personne qui participe aux commérages se soulage des traumatismes ou des inconforts vécus. Par exemple, aller raconter à sa voisine que le voisin vous fait de l’œil pourrait vous aider à mieux réagir face à cette situation désagréable.
Les commérages aident aussi à réguler le stress et l’anxiété
Vous vous inquiétez de cet homme qui traine devant votre immeuble et semble avoir de mauvaises intentions ? Le fait de partager ce doute avec quelqu’un vous permettra probablement d’apaiser vos angoisses et de vous sentir plus fort, plus soutenu lorsque vous croiserez l’individu.
Moins de stress, moins d’anxiété sont bénéfiques à la santé physique et mentale. Le stress est en effet connu pour augmenter le risque d’inflammation de l’organisme, et le risque de développer des maladies comme le cancer ou les troubles cardiovasculaires. En verbalisant des angoisses, des insécurités, des questionnements, les personnes adeptes des ragots évitent de ruminer ces pensées seules. En les évacuant, elles les éliminent aussi de leur tête et de leur corps.
Les limites à poser pour que le commérage reste bon pour la santé
Les ragots devraient toujours rester un moyen de se vider la tête ou de se rapprocher d’une personne, et ne pas dépasser ce cadre. Il est tout à fait possible de partager des observations sans foncer tête baissée dans les préjugés et le ressentiment. Les commérages peuvent prendre la forme de fantasmes, d’histoires que l’on construit à deux pour le plaisir, mais ils ne doivent pas devenir négatifs au risque de se transformer en harcèlement ou en diffamation.
En restant bienveillant, en adoptant le ton de l’humour ou du second degré, partager un ragot avec son voisin ou sa collègue permet de dénouer les tensions et d’améliorer la relation, sans que personne ne souffre de ces commérages.
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