Pourquoi les élèves de 5ème auront-ils le droit au vaccin contre le HPV ?
Dans le cadre de la prévention du cancer du col de l’utérus, le vaccin contre le HPV sera proposé à tous les élèves en classe de 5ème à la rentrée de septembre 2023. Fille comme garçon, chacun pourra disposer de l’injection qui protège des papillomavirus responsables de 90% des cancers de l’utérus et de 80% des cancers de l’anus.
Pourquoi le Gouvernement français a-t-il choisi de mettre en place cette proposition ?
Le HPV et son impact sur la santé humaine
Sous le terme HPV se cache en fait une multitude de virus, les papillomavirus humains, dont une quarantaine est responsable d’infections des zones génitales. Si certains HPV sont bénins et n’occasionnent aucun dommage sur l’organisme, d’autres peuvent se montrer plus redoutables et laisser des séquelles sous la forme de lésions précancéreuses, de verrues génitales, voire de cancers.
D’après l’organisme Sida Info Service, les papillomavirus sont contractés par une part importante de la population, de 70 à 80% des personnes sexuellement actives, quelle que soit leur orientation sexuelle et leur genre. La guérison spontanée intervient dans 2 tiers des cas.
Pour le tiers restant, la contamination se manifeste de deux façons possibles. Soit le papillomavirus va entrainer le développement de condylomes acuminés, des excroissances de petite taille et sans gravité, qui se situent au niveau des organes génitaux et de l’anus. Soit le papillomavirus va engendrer l’apparition de condylomes plans, des lésions précancéreuses ou cancéreuses beaucoup plus graves. Comme ces lésions sont de petite taille et situées dans le vagin, sur le col de l’utérus, sur le gland ou au niveau de l’orifice urinaire, elles passent inaperçues. Le cancer peut alors se développer jusqu’à atteindre un stade critique.
La prévention contre le HPV passe par le vaccin
Il faut savoir qu’un papillomavirus oncogène capable de produire des lésions cancéreuses peut rester jusqu’à 10 ans dans l’organisme de son porteur. C’est autant de temps pendant lequel le virus est transmis aux différents partenaires sexuels. L’homme comme la femme peut être porteur et/ou victime du HPV, c’est pourquoi les organismes sanitaires français ont mis en place un plan d’action pour limiter son expansion.
Le port d’un préservatif ne suffit pas à éviter la transmission du papillomavirus, car il ne protège pas l’intégralité des parties génitales. Seul le vaccin a prouvé son efficacité contre les HPV les plus courants et les plus dangereux. Il est associé à un frottis de dépistage réalisé chez les femmes par le gynécologue ou la sage-femme de référence, tous les 3 ans.
Mais comme le vaccin ne fait pas partie des 11 vaccins obligatoires en France, la couverture vaccinale est très insuffisante. Le Gouvernement a donc adopté une mesure pour inciter les jeunes collégiens à se faire vacciner, en proposant une vaccination gratuite aux élèves à partir de la 5ème. La mesure, testée dans la région Grand-Est pendant 2 ans, a permis de faire passer le taux de vaccination des jeunes de 14 à 31% la deuxième année de l’essai.
Un vaccin gratuit dispensé par un professionnel
Dans les faits, le vaccin contre le HPV sera mis à disposition de tous les collégiens qui ont atteint la classe de 5ème à la rentrée de 2023. L’injection se fera gratuitement, sur prescription et réalisation d’un médecin, d’un pharmacien, d’une sage-femme ou d’un infirmier. Les élèves concernés devront fournir une autorisation parentale afin de bénéficier de la vaccination.
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Le HPV et son impact sur la santé humaine
Sous le terme HPV se cache en fait une multitude de virus, les papillomavirus humains, dont une quarantaine est responsable d’infections des zones génitales. Si certains HPV sont bénins et n’occasionnent aucun dommage sur l’organisme, d’autres peuvent se montrer plus redoutables et laisser des séquelles sous la forme de lésions précancéreuses, de verrues génitales, voire de cancers.
D’après l’organisme Sida Info Service, les papillomavirus sont contractés par une part importante de la population, de 70 à 80% des personnes sexuellement actives, quelle que soit leur orientation sexuelle et leur genre. La guérison spontanée intervient dans 2 tiers des cas.
Pour le tiers restant, la contamination se manifeste de deux façons possibles. Soit le papillomavirus va entrainer le développement de condylomes acuminés, des excroissances de petite taille et sans gravité, qui se situent au niveau des organes génitaux et de l’anus. Soit le papillomavirus va engendrer l’apparition de condylomes plans, des lésions précancéreuses ou cancéreuses beaucoup plus graves. Comme ces lésions sont de petite taille et situées dans le vagin, sur le col de l’utérus, sur le gland ou au niveau de l’orifice urinaire, elles passent inaperçues. Le cancer peut alors se développer jusqu’à atteindre un stade critique.
La prévention contre le HPV passe par le vaccin
Il faut savoir qu’un papillomavirus oncogène capable de produire des lésions cancéreuses peut rester jusqu’à 10 ans dans l’organisme de son porteur. C’est autant de temps pendant lequel le virus est transmis aux différents partenaires sexuels. L’homme comme la femme peut être porteur et/ou victime du HPV, c’est pourquoi les organismes sanitaires français ont mis en place un plan d’action pour limiter son expansion.
Le port d’un préservatif ne suffit pas à éviter la transmission du papillomavirus, car il ne protège pas l’intégralité des parties génitales. Seul le vaccin a prouvé son efficacité contre les HPV les plus courants et les plus dangereux. Il est associé à un frottis de dépistage réalisé chez les femmes par le gynécologue ou la sage-femme de référence, tous les 3 ans.
Mais comme le vaccin ne fait pas partie des 11 vaccins obligatoires en France, la couverture vaccinale est très insuffisante. Le Gouvernement a donc adopté une mesure pour inciter les jeunes collégiens à se faire vacciner, en proposant une vaccination gratuite aux élèves à partir de la 5ème. La mesure, testée dans la région Grand-Est pendant 2 ans, a permis de faire passer le taux de vaccination des jeunes de 14 à 31% la deuxième année de l’essai.
Un vaccin gratuit dispensé par un professionnel
Dans les faits, le vaccin contre le HPV sera mis à disposition de tous les collégiens qui ont atteint la classe de 5ème à la rentrée de 2023. L’injection se fera gratuitement, sur prescription et réalisation d’un médecin, d’un pharmacien, d’une sage-femme ou d’un infirmier. Les élèves concernés devront fournir une autorisation parentale afin de bénéficier de la vaccination.
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