Quelles sont les conséquences de l’alcool sur la sexualité ?
Un petit verre de vin pour mieux se laisser aller, un fond d’alcool fort pour accroitre ses performances : que valent vraiment les idées reçues sur l’alcool et la sexualité ? En tant que substance psychoactive, l’alcool s’avère impliqué dans les réactions sexuelles, tant au niveau physique que psychologique. Et c’est souvent la dose qui fait la différence sur le résultat.
L’effet de l’alcool sur la libido et le désir
L’université de Washington a publié en 2019 une étude qui atteste qu’une consommation modérée d’alcool est susceptible d’augmenter temporairement le désir sexuel. Cet effet s’explique par le fait que l’alcoolémie contribue à réduire l’anxiété et à lever les inhibitions sociales.
En revanche, consommé en excès, l’alcool altère le système de récompense du cerveau. La libido connait alors un effet inverse, et la personne ressent moins de désir sexuel qu’à l’accoutumée.
L’effet de l’alcool sur les performances sexuelles
En ce qui concerne la capacité physique à connaitre un rapport sexuel, l’alcool est plutôt néfaste. On lui attribue des conséquences nombreuses, tant chez les femmes que chez les hommes, lorsqu’il est consommé en excès. Environ 37% des hommes qui boivent de façon excessive souffrent de dysfonction érectile. Cela s’explique par le fait que l’alcool perturbe la coordination entre les stimuli sensoriels, les centres cérébraux du désir et de l’excitation et les nerfs impliqués dans la réponse vasculaire du pénis.
D’autre part, l’alcool provoque une vasodilatation, un phénomène de dilatation des vaisseaux sanguins qui réduit la pression artérielle et la résistance vasculaire. En cas de consommation excessive, le flux sanguin vers le pénis peut être amoindri et l’érection insuffisante.
Du côté des femmes, l’alcool provoque des troubles de l’excitation et de la lubrification, en raison de son impact sur les connexions nerveuses et sur les taux d’hormones. Il est en effet prouvé que l’alcool modifie les concentrations en œstrogènes, en progestérone et en testostérone. Or, ces hormones jouent un rôle majeur dans l’établissement de l’excitation et de la lubrification.
Enfin, les personnes qui consomment beaucoup d’alcool peuvent avoir du mal à atteindre l’orgasme. En altérant la sensibilité et la coordination musculaire, l’alcool rend plus difficile le processus d’atteinte du plaisir ultime.
L’effet de l’alcool sur les comportements sexuels
Une étude menée en 2016 a démontré que la prise d’alcool augmentait le risque de comportements sexuels négatifs, tels que les rapports sexuels non protégés. Une autre étude menée en Caroline du Nord valide cette tendance en révélant que les buveurs excessifs ont deux fois plus de risque d’avoir un rapport sexuel non protégé.
La consommation d’alcool altère le jugement, et peut diminuer la conscience des risques ou augmenter le risque de prise de décision sexuelle imprudente. Par ailleurs, selon une étude réalisée par l’université de Buffalo en 2013, près de la moitié des agressions sexuelles sont associées à une consommation d’alcool, de la part de l’agresseur et/ou de la victime.
En conclusion
Malgré un effet désinhibiteur propice au lâcher-prise dans les relations sexuelles, l’alcool engendre de nombreuses conséquences physiques et psychologiques négatives pour la poursuite de rapports sexuels sains, protégés, satisfaisants et consentis.
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L’effet de l’alcool sur la libido et le désir
L’université de Washington a publié en 2019 une étude qui atteste qu’une consommation modérée d’alcool est susceptible d’augmenter temporairement le désir sexuel. Cet effet s’explique par le fait que l’alcoolémie contribue à réduire l’anxiété et à lever les inhibitions sociales.
En revanche, consommé en excès, l’alcool altère le système de récompense du cerveau. La libido connait alors un effet inverse, et la personne ressent moins de désir sexuel qu’à l’accoutumée.
L’effet de l’alcool sur les performances sexuelles
En ce qui concerne la capacité physique à connaitre un rapport sexuel, l’alcool est plutôt néfaste. On lui attribue des conséquences nombreuses, tant chez les femmes que chez les hommes, lorsqu’il est consommé en excès. Environ 37% des hommes qui boivent de façon excessive souffrent de dysfonction érectile. Cela s’explique par le fait que l’alcool perturbe la coordination entre les stimuli sensoriels, les centres cérébraux du désir et de l’excitation et les nerfs impliqués dans la réponse vasculaire du pénis.
D’autre part, l’alcool provoque une vasodilatation, un phénomène de dilatation des vaisseaux sanguins qui réduit la pression artérielle et la résistance vasculaire. En cas de consommation excessive, le flux sanguin vers le pénis peut être amoindri et l’érection insuffisante.
Du côté des femmes, l’alcool provoque des troubles de l’excitation et de la lubrification, en raison de son impact sur les connexions nerveuses et sur les taux d’hormones. Il est en effet prouvé que l’alcool modifie les concentrations en œstrogènes, en progestérone et en testostérone. Or, ces hormones jouent un rôle majeur dans l’établissement de l’excitation et de la lubrification.
Enfin, les personnes qui consomment beaucoup d’alcool peuvent avoir du mal à atteindre l’orgasme. En altérant la sensibilité et la coordination musculaire, l’alcool rend plus difficile le processus d’atteinte du plaisir ultime.
L’effet de l’alcool sur les comportements sexuels
Une étude menée en 2016 a démontré que la prise d’alcool augmentait le risque de comportements sexuels négatifs, tels que les rapports sexuels non protégés. Une autre étude menée en Caroline du Nord valide cette tendance en révélant que les buveurs excessifs ont deux fois plus de risque d’avoir un rapport sexuel non protégé.
La consommation d’alcool altère le jugement, et peut diminuer la conscience des risques ou augmenter le risque de prise de décision sexuelle imprudente. Par ailleurs, selon une étude réalisée par l’université de Buffalo en 2013, près de la moitié des agressions sexuelles sont associées à une consommation d’alcool, de la part de l’agresseur et/ou de la victime.
En conclusion
Malgré un effet désinhibiteur propice au lâcher-prise dans les relations sexuelles, l’alcool engendre de nombreuses conséquences physiques et psychologiques négatives pour la poursuite de rapports sexuels sains, protégés, satisfaisants et consentis.
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